Voici les deux citations qui guident mon travail en tant que coach :
- « Les crises, les bouleversements et les maladies ne surgissent pas par hasard : ils nous servent d’indicateur pour rectifier notre trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin » – Jung.
- « Ce n’est pas le plus fort de l’espèce qui survit, ni le plus intelligent, c’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement » – Darwin.
En cette période inédite, au cours de laquelle nous subissons des contraintes nouvelles, nous sommes invités à désapprendre pour réapprendre de nouveaux modèles de fonctionnement : cela n’est pas évident, ni facile pour tout le monde. C’est un vrai challenge pour chacune et chacun en fonction de la façon dont ces temps sont vécus, du niveau d’incertitudes qu’ils engendrent, et des difficultés à trouver un cadre stable, à se projeter et apaiser nos pensées et émotions… pour nous reconnecter à nous-même et faire le lien entre notre corps et notre esprit. Découvrons les clés d’un accompagnement par étape vers le bien-être
UN RETOUR
Se reconnecter, c’est se remettre en cause, et donc, « revenir en arrière ». Il s’agit par exemple de se poser quelques questions essentielles : comment avons-nous appris lorsque nous étions petits ? Quels étaient nos modes de fonctionnement ? Qu’est ce qui nous motivait : la dimension affective, la curiosité, la passion, le sens de la famille et de l’amitié, l’envie d’apprendre, un modèle ? Comment pouvons-nous danser dans le chaos actuel sans nous perdre dans les peurs, les angoisses, les changements de vie ?
UN SENS
Nous sommes invités là aussi à nous reconnecter à notre énergie vitale et, l’action précédant le savoir, à donner un sens à nos actions pour dynamiser notre écosystème.
Désapprendre nous amène à traverser une période de vulnérabilité, qu’il faut vivre, accepter, puis transformer avant de retrouver de la confiance et du sens.
La vulnérabilité, c’est se mettre à nu, avec une perte de repère identitaire ; et c’est une phase qui nécessite de la patience. Cette période de doute, si nous parvenons à la transformer, débouchera sur une ouverture, une sortie.
On peut parler de « point de rupture », sur la façon dont ont considère ses ressources, l’abondance, l’organisation, la hiérarchisation des priorités et le projet de vie.
LE TRAVAIL DU « DEUIL »
Vient alors le moment de s’ouvrir à de nouveaux défis, de réapprendre avec des émotions fortes. Il s’agit d’être plus authentique, savoir demander de l’aide, partager, accepter ses échecs, accepter les pertes de repères, faire le bilan, retrouver de la motivation, de l’engagement, de la pédagogie, retrouver du sens et une raison de vivre… Trop de changements et de nouveautés en si peu de temps constituent en fait une opportunité pour se poser les bonnes questions.
Nous sommes des êtres à multiples facettes et nous pouvons puiser dans nos capacités. Ainsi, si notre monde ne fonctionne plus, le travail du « deuil » sur ce qui existait avant et qui n’est plus s’impose. Il s’agit, consciemment, de savoir sur quoi nous devons précisément faire le deuil. Ma maison, mon entreprise, mon travail, mon ami, mon partenaire ?…
UNE NOUVELLE ÉNERGIE
Il s’agit enfin de déterminer – notamment dans une période particulièrement chaotique – quelle est notre vision : comment je vois les choses, quelles sont mes ressources disponibles, quel est mon projet de vie, quelle mission je me donne.
Une autre étape va être de nourrir notre imaginaire, nos pensées, de formaliser des images, des mots et des émotions fortes. Mon cerveau ne me suit que s’il reçoit l’image de ce que je veux. Mes images, mes mots et mes émotions créent un sentiment au niveau du plexus : je génère une nouvelle énergie.
Donner les bonnes informations à notre cerveau est primordial : on nourrit alors ce que l’on veut, plutôt que de demeurer centré ou de tourner en boucle sur ce qui ne va pas.
VOIR DEMAIN AUTREMENT
Il s’agit de nourrir les valeurs qui nous permettent de passer à l’action, les identifier : par exemple, nous avons été dans la frugalité, alors comment consommer autrement, moins mais mieux ; comment trouver un nouveau mode de travail, travailler mieux, apprendre à travailler ensemble.
Tout nous oblige à revisiter nos habitudes, nos schémas répétitifs, à voir le monde de demain autrement. Il faut expérimenter, essayer de faire mieux, dans le ressenti, dans l’observation, et se donner aussi un éclairage nouveau… et surtout ne pas rester au niveau mental mais connecter ce processus au corps.
UN ACCOMPAGNEMENT PAR ÉTAPE VERS LE BIEN-ÊTRE
Tout à une fonction utile, même et surtout les épreuves auxquelles nous sommes confrontées, aussi compliquées et douloureuses soient elles. Il faut en tirer quelque chose ; les comprendre et en trouver le sens. C’est pourquoi il faut également accepter de se faire accompagner afin de faire un premier pas vers l’action, mettre en lumière ce que peut apporter, le changement souhaité ou le changement pour s’adapter au contexte nouveau. On découvre alors le pourquoi et le comment nous adapter, tout en étant serein, lucide et authentique.
Et vous, quelle méthode allez-vous mettre en place ?
par Sylvie Nouzillier praticienne en coaching certifiée et validée par le réseau Médoucine.
Remarques