Parmi les business les plus florissants du moment, les VTC attirent de plus en plus les chauffeurs professionnels. Beaucoup de conducteurs de taxi décident d’ailleurs de s’y reconvertir. Mais ce métier est à la portée de tout le monde. Tout détenteur du permis de conduire peut devenir chauffeur VTC s’il respecte la réglementation en vigueur et remplit quelques conditions préalables. Dans celles-ci figure l’obligation de choisir un statut juridique. Le choix de la plupart de ceux qui débutent dans le métier porte sur l’entreprise individuelle.
Opter pour le statut d’autoentrepreneur pour débuter
L’activité de prestataire VTC est accessible à ceux qui ne disposent que d’un budget très limité. Il leur suffit d’opter pour le statut d’autoentrepreneur et de suivre une formation VTC pour pouvoir commencer à proposer leur service. En d’autres mots, ils doivent simplement créer une entreprise individuelle. Cette forme juridique présente un certain nombre d’avantages :
Simplification des formalités
À l’inverse de la création d’une société, monter une entreprise individuelle ou une microentreprise est assez simple. Nul besoin de suivre des procédures complexes. En réalité, une simple déclaration d’existence suffit. Il ne s’agit pas ici bien évidemment de créer une personne morale. D’ailleurs, les démarches pour formaliser ce type d’entreprise peuvent être réalisés en ligne, sur les plateformes dédiées cet effet.
Nul besoin d’un capital social
Puisqu’il ne crée pas de société proprement dite, il n’y a besoin ni de capital social minimum ni d’apport ou d’associé. Il est donc possible de commencer l’activité de VTC avec un investissement minimum, notamment si le chauffeur dispose déjà d’une voiture adaptée.
Une fiscalité simplifiée et allégée
En dehors du moindre coût demandé par le montage d’une entreprise individuelle, celle-ci profite aussi d’une fiscalité simplifiée. L’autoentrepreneur bénéficie d’allégements et d’exemptions fiscaux non négligeables. Celui-ci ne paiera pas d’import sur les bénéfices. En réalité, seront seulement imposés ses revenus en tant que simple particulier. De plus la cotisation sociale reste facultative, une dépense en moins. Dans le cas où il choisit tout de même de se soumettre au paiement de ces cotisations, l’autoentrepreneur peut aussi profiter d’un allègement de ses charges sociales.
Les quelques inconvénients de ce statut
Bien évidemment, le statut de microentreprise présente quelques bémols. Tout d’abord, les allègements fiscaux ne valent que pour ceux qui ne dépassent pas un certain seuil de chiffre d’affaires. Si une entreprise individuelle gagne plus de 70 000 euros par an, elle sera automatiquement soumise au régime d’imposition réel. Si l’entrepreneur souhaite développer son activité, il devra alors opter pour une autre forme juridique et créer une société à part entière.
Un chauffeur VTC indépendant supportera également toutes les charges d’exploitation, sociales et fiscales, qui vont être ponctionnées sur son propre revenu et pas seulement sur les bénéfices générés. Cela inclut les charges professionnelles dont le montant ne sera pas déduit des cotisations sociales dues. Il devra générer sa propre entreprise et tenir une comptabilité claire et précise pour éviter les confusions.
Remarques