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Infirmière libérale : comment bien s’organiser dès le départ pour la facturation ?

4 octobre 2025

Vous vous lancez en tant qu’infirmière libérale ? C’est une aventure passionnante. Cependant, elle vient avec son lot de responsabilités administratives. D’ailleurs, l’une des plus importantes est sans doute la facturation. En effet, une bonne gestion de vos honoraires est importante pour la réussite de votre activité. C’est d’autant plus vrai quand vous vous installez. Les erreurs du début peuvent vite devenir de gros soucis financiers. Heureusement, il suffit d’une bonne organisation dès le départ pour vous éviter des maux de tête. Voici nos conseils pour l’infirmière libérale facturation. 

Comprendre les bases de la facturation en libéral

Pour réussir votre infirmière libérale facturation, il importe de maîtriser les bases. Une facture est le document officiel qui atteste de la prestation de soins. Elle justifie aussi le paiement. Or, en tant qu’infirmière libérale conventionnée, vous ne faites pas des factures au sens classique du terme. Vous créez plutôt des feuilles de soins électroniques (FSE). Elles sont transmises directement à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) et aux mutuelles. Cela simplifie beaucoup les démarches pour vous et pour vos patients.

Les obligations légales et les mentions obligatoires

Une feuille de soins doit être irréprochable. En effet, la CPAM est très stricte. Donc, vous devez y faire figurer plusieurs mentions obligatoires. Par exemple : 

  • Le nom et prénom du patient
  • Son numéro de sécurité sociale
  • Les informations du médecin prescripteur
  • La date des soins
  • Et les codes des actes réalisés. 

En plus, n’oubliez pas de mettre à jour la carte Vitale de vos patients. À cela s’ajoute la copie des attestations de droits. En effet, ils ne doivent pas être expirés. Ce qui pourrait entraîner un rejet de votre facture.

Quid des soins remboursés par la Sécurité sociale ?

La facturation en libéral suit un cadre précis. Il s’agit de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP). Elle définit la cotation de chaque acte infirmier. Pour ce faire, elle utilise un code et une valeur. 

L’Assurance Maladie se base sur cette nomenclature pour vous rembourser les soins. Aussi, certains actes ne sont remboursés que s’ils figurent sur la prescription médicale. D’ailleurs, n’oubliez pas les majorations pour : 

  • Les soins de nuit
  • Les dimanches 
  • Ou les jours fériés. 

Elles augmentent vos honoraires.

Les outils pour simplifier sa facturation

Un bon logiciel d’infirmière libérale facturation est votre meilleur ami. Il vous permet de créer des FSE en quelques clics. Sans compter qu’il facilite aussi la gestion de vos tournées. Idem les dossiers patients. Des solutions comme Albus, Simply Vitale ou Ozzen sont très appréciées.

  • Elles automatisent la cotation. 
  • Elles vérifient les droits des patients. 
  • Elles envoient les factures en un instant. 

De quoi vous faire gagner du temps à consacrer à vos patients. 

La télétransmission et la carte Vitale : Un gain de temps

Par ailleurs, vous pouvez compter sur la télétransmission. Fini les feuilles de soins papier à envoyer par la poste. Vous facturez sur place, chez votre patient, avec votre lecteur de carte Vitale. 

  • Vous insérez sa carte. 
  • Puis votre carte de professionnel de santé (CPS). 
  • Et le tour est joué. 

Le logiciel se charge de tout envoyer. Cela garantit un traitement rapide de vos factures. Ce qui conduira à un remboursement sous 48 à 72 heures.

Les erreurs fréquentes à éviter

Pour autant, une infirmière libérale facturation n’est pas une mince à faire. Il y a certaines erreurs que vous devez éviter en tant que débutant.

Oublier certaines mentions obligatoires

Une petite erreur entraîne un rejet de facture. Exemple : l’oubli d’un numéro de prescription. Ce qui peut vous faire perdre du temps dans les corrections et les renvois des factures. Donc, prenez l’habitude de bien vérifier toutes les informations avant de télétransmettre. 

Mal coder un acte infirmier 

La NGAP est un document compliqué avec de nombreuses subtilités. Mal coder un acte peut entraîner un refus de remboursement Idem d’un remboursement partiel. 

Notre conseil : Suivrez une formation continue sur la nomenclature. Ou bien, faites confiance à un logiciel qui intègre une cotation intelligente.

Les retards dans la facturation et suivi des paiements

Ne laissez pas s’accumuler les factures. Plus vous attendez, plus il y a le risque d’oublier des actes. Ce qui peut causer aussi des impayés. En effet, un patient qui ne voit pas sa mutuelle le rembourser vite peut oublier de payer sa part. Autrement dit, tenez un suivi régulier de vos encaissements. De plus, faites des relances.

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